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La place du cheval

Le cheval n’est ni un outil, ni un thérapeute, mais un partenaire qui déclenche chez le patient des émotions, des réactions, des prises de conscience… Sa présence peut aussi être ludique, rassurante et source de motivation.


Les siècles de prédation ont rendu le cheval attentif à son environnement, ce qui lui donne aujourd’hui la faculté de percevoir les états émotionnels des personnes qui se trouvent autour de lui. Il est miroir de nos émotions et permet ainsi aux patients des prises de conscience de leur état d’être et de leurs attitudes spontanées. Sa présence non jugeante et la communication verbale n’étant pas requise, il met en confiance les personnes les plus inhibées.

Par ailleurs, que ce soit à pied ou à cheval, obtenir quelque chose d'un cheval est extrêmement gratifiant car cela implique de se faire comprendre et d'avoir réussi à collaborer avec une créature puissante, forte et vive. En équithérapie, le statut d'être vivant du cheval, de sujet animé est exploité dans toutes ses dimensions et permet au patient de découvrir et d'apprendre à composer avec cette altérité.

Mais le cheval est aussi riche en symboliques. Par ses formes, sa chaleur, sa douceur il incarne des valeurs féminines. En situation de portage, il permet une certaine régression. Le cheval au pas berce le patient, le soutient. Ses qualités d'écoute, d'ajustement et sa réponse d'action immédiate rappelle une fonction maternelle.

Néanmoins, la force et la vivacité du cheval reflètent également la virilité masculine. Le cheval impose de nombreuse règles, des codes, des limites qui peuvent être génératrices de frustrations. Ici le cheval rappelle une fonction paternelle : celle de poser la loi symbolique.

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“Un animal peut aider le therapeute à ne plus vouloir faire ou dire, et à se contenter d’être pleinement avec son patient. Par là, il incite à “laisser être” ce patient avec l’animal en laissant, sans trop intervenir, leur relation se construire”. Sandrine Willems

“Le cheval nécessite, de la part de la part de celui qui veut s’en approcher ou s’en occuper une combinaison impressionnante de facteurs tant physiques (adaptation corporelle permanente) que psychique (émotion, affectivité) ou cognitifs (capacité à apprendre).”Isabelle Claude.

“ Le cheval nous ramène à l’unité et au tout, il nous relie à nous même et au monde, à ici et maintenant comme au temps primordiaux, au trivial et au sublime”. Agnes Galletier

“Grace à l’effet miroir du cheval, je peux aider une personne à prendre conscience de ce qui l’habite, lui permettre si possible de se libérer d’encombrement, se re-connaitre, s’accepter donc s’apaiser.” Isabelle Claude.

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